Peep show judiciaire à Nancy.
L’enfer est pavé de bonnes intentions. Pour une gâterie offerte à son client dans le parloir d’une prison, une avocate nancéienne a provoqué une tempête judiciaire.
Le 8 octobre 2007 au centre de détention d’Écrouves, un gardien affecté à la surveillance des parloirs, intrigué par des contorsions suspectes dans l’un d’entre eux, entreprend d’aller jeter un œil pour s’assurer que tout va bien. Et découvre alors un spectacle peu courant. Maître X (on l’appellera comme cela), pimpante quinqua, par ailleurs figure la plus en vue du barreau de Nancy, est affairée à délivrer un vigoureux « pompier » à son client. Sans pitié et le doigt sur la couture du règlement, le fonctionnaire pénitentiaire met fin aux réjouissances et dans la foulée dresse un rapport. Lequel atterrit très vite sur le bureau du directeur régional de la pénitentiaire à Strasbourg, avant de filer illico place Vendôme. L’affaire est très rapidement portée à la connaissance de Rachida Dati laquelle fait savoir – lors de l’une des réunions qui dresse un point quasi quotidien de la situation dans les prisons- qu’elle « suit cela de près ».
C’était il y a un mois. Depuis, motus.
La suite : ici.
Source : Bakchich.info.
Très bonne info repérée sur le blog Patriarchae. Merci Yugo.
1 commentaire:
Je ne vois pas ce qu'on lui reproche. Pour un avocat, c'est tout le même la moindre des choses que de se soumettre aux exigences et besoins d'un barreau.
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