samedi 15 septembre 2007

Le piment fantôme II.

Un Congolais de 30 ans soupçonné d'avoir écrasé du piment sur le sexe de sa compagne pour soi-disant éloigner les mauvais esprits a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel du Havre (Seine-Maritime) à huit mois de prison ferme, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L'homme qui comparaissait dans le cadre de la comparution immédiate a expliqué à la barre que, dans son pays, apposer du piment sur le clitoris de sa compagne favorise une vie sexuelle épanouie.

La justice à quant à elle assimilé cet acte à une torture compte tenu de la violente douleur causée à la victime et de la brûlure qui en a résulté. L'auteur présumé des faits qui réside en France depuis plus de vingt ans a été condamné à 18 mois de prison dont dix avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Il a été écroué au Havre.
Source : Associated Press (13 septembre 2007).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et le respect des cultures on se le met où ? Oups, non pas là, ça pique.

Unknown a dit…

Il aurait dû plaider la double erreur.
Car aussi étonnant que cela puisse paraître, une substance contenue dans le piment a un effet bénéfique sur les hémorroïdes.
Pas en suppositoire et encore moins en ovule, ni en friction, cependant.
Mais tout le monde peut se tromper.