Hector Juan Pérez Martinez est né le 30 septembre 1946 dans le quartier Machuelos de Ponce (Sud de l’île de Porto Rico). (…)
Le 3 mai 1963, le jeune homme de 17 ans arrive dans la jungle new-yorkaise, sans parler anglais, plein de rêves et avec l’unique but de chanter dans un orchestre. Il fut accueilli dans la maison de sa soeur Priscilla, dans le Bronx. (…)
Son ami d’enfance Roberto García, leader d’un orchestre, lui donne sa première opportunité artistique, bien qu’il s’agisse de participations sporadiques. A l’époque sa maigreur lui valait quelques quolibets : on l’appelait "l’homme qui de face semble être de profil" ("el hombre que cuando está de frente, parece que está de lado").
Ce n’est qu’en novembre 1964 qu’il entra vraiment dans le monde musical, en rencontrant dans un club de Brooklyn le pianiste Rusell Cohen, directeur de l’orchestre « New Yorker ». Il lui chanta quelques lignes a cappella du boléro "Plazos traicioneros" ce qui suffit à lui faire intégrer l’orchestre, avec lequel il enregistrera en 1965 son premier disque 45 tours : « Está de bala ».
Dans la « New Yorker », Hector LaVoe figura comme choriste et joueur de maracas aux côtés de Rafael "Chivirico" Dávila, voix principale du groupe. Cette expérience lui permit de visiter Porto Rico, en 1966, pour une présentation au Théâtre Cayey et dans le programme de Mirta Silva.
Ensuite, il travailla quelques mois avec l’orchestre de Francisco "Kako" Bastar avec qui il enregistra en tant que première voix du chœur dans une production du groupe en 1967. Il était fragile et attachant, charismatique même, ayant hérité de son père un romantisme exagéré, une sensibilité d’écorché vif.
Arturo Frankis le baptisa LaVoe -la voix- car au moment où il était l’une des grandes promesses vocales de la salsa, triomphait le fameux Felipe "La Voz" Rodríguez. Arturo Frankis avait l’habitude de dire : « celui-là oui il a La Voix » ("Ese si tiene La Voz").
La même année il rencontra Johnny Pacheco qui l’écouta, le fit chanter à ses côtés et le présenta deux semaines plus tard (février 1967) au jeune tromboniste et arrangeur Willie Colon, qui était en quête d’un vocaliste pour son premier album : "El Malo". Le succès inespéré de ce premier album a radicalement changé la vie de Lavoe et de Colon, qui eurent alors suffisamment d’argent pour être tranquille.
Malheureusement en 1968 Ismael Miranda (selon Jaime Torres Torres le fait entrer dans l’enfer de l’héroïne. Ce que reconnaîtrait Miranda. La drogue perturbera le travail du chanteur : arrivant en retard ou pas du tout ! Cela lui vaudra le surnom de "Roi de la ponctualité" (Rey De la Puntualidad). Ismael Miranda arrivera à se sortir de l’abîme de la drogue, mais pas LaVoe. (…)
Hector LaVoe et Willie Colon triomphèrent en racontant leurs histoires, des textes sociaux qui relataient les vicissitudes de l’émigrant. Entre 1971 et 1973 ils sortirent 4 disques des classiques parmi les classiques de la salsa. (…)
L’alliance Colon/LaVoe dura 7 ans, produit 10 disques et marqua avec des succès comme "Ausencia", "Cheche colé", "Juana Peña", "Barrunto", "Abuelita", "La Murga", "Piraña", "Soñando despierto" et "Todo tiene su final".
En 1973, Willie Colon souhaite dissoudre son orchestre fatigué par une dure crise personnelle (divorce, ...) et l’attitude irresponsable de LaVoe. Il se retire temporairement du milieu. Il recommande à Hector LaVoe de créer son propre orchestre, lui offrant ses musiciens et restant le producteur de ses disques.
Recommandation suivie par le chanteur qui commence une nouvelle étape dans sa vie avec la sortie de la production "La Voz" (1974). (…). Hector est consacré en tant que chanteur fondamental de la salsa. Son enracinement populaire était fort et croissait sans cesse. Mais désordre et irresponsabilité le caractérisaient. Malgré des ventes fabuleuses, il n’enregistra pas avec régularité.
En 1976, il lance "De Ti Depende" (Cela dépend de toi), avec le classique "Periódico de ayer" de Tite Curet Alonso. Les paroles marquent les esprits grâce au jeu sur la nouvelle journalistique, le thème de l’amour au quotidien et les doubles sens. Ce titre récolta un succès phénoménal alors que la salsa vivait son âge d’or. Dans un concert au Panama on lui demandera de chanter 6 fois ce morceau (3 fois dans le 1er set, 3 fois dans le second). Il faut dire que si un concert de LaVoe commençait tard, il pouvait durer jusqu’à 8 heures du matin !
En 1977 il n’est rien de moins qu’El Cantante de la salsa, personne ne lui faisait d’ombre. Le calendrier d’Hector était plein : concerts, TV, tournées,... Mais ses problèmes croissaient. Son manque de ponctualité ne faisait que s’aggraver, il ne prenait aucun soin de sa voix, il ne lui venait même pas à l’esprit de chercher à en améliorer la qualité, bref il donnait des angoisses à tous ceux qui travaillaient avec lui. Cette situation aboutit à son retrait temporaire des scènes pour suivre un traitement contre l’addiction de drogues. Dans sa vie il subira plusieurs hospitalisations de ce genre.
Des mois plus tard, il récupère son public avec l’album "Comedia" (1978) illustré par une photo de LaVoe déguisé en Charlot, un des plus gros succès de sa carrière qui comprend les chansons "La verdad", "Comedia" et "El Cantante". Ce dernier morceau fut écrit par Rubén Blades ; Willie Colon y répèta son travail avec les violons produisant un arrangement extraordinaire. Le succès inimaginable de ce morceau est dû aux paroles dans lesquelles Blades décrit l’état d’esprit du chanteur flottant entre le mythe populaire et les soucis personnels. Après les déboires de LaVoe rendus publics, cela a été pris comme une sorte de confession personnelle.
Après cette production, sortent "Recordando a Felipe Pirela" (1979), "Feliz Navidad" (1979), "El sabio" (1980), "Qué sentimiento" (1981) et "Vigilante" (1983), où on trouve le thème "Juanito Alimaña", écrit par Tite Curet Alonso nouveau reflet de l’époque.
La célébrité lui a apporté une fortune considérable qu’il a laissé filer. LaVoe vivait dans l’opulence et en faisait profiter un large entourage.
En 1985 sort "Reventó", avec les succès "La vida es bonita" et "La fama", et en 1987 il lance son dernier travail en solitaire : "Strikes Back", qui comprend le morceau "Loco".
La nuit du 25 juin 1988 il se présenta au colisée "Rubén Rodríguez" de Bayamón, aux côtés d’autres étoiles latines de la salsa, pour un évènement qui ne récolta pas le succès habituel de ses années de gloire.
Cette nuit là, seule une poignée de fans (environ 300) étaient présents. Héctor LaVoe alla sur scène mais les producteurs marris l’empêchèrent de chanter, coupant micro et lumières.
Saturé et frustré, il rentra à l’hôtel Regency de San Juan, où il résidait et le dimanche 26 juin 1988 il se lança dans le vide du 8ème étage, miraculeusement sauvé par une grille de climatisation.
On a beaucoup spéculé sur les causes qui l’ont poussé à ce geste : dispute avec son épouse, décès de son fils, dépression, drogue, sida. Le geste marqua le crépuscule d’une vie glorieuse et tourmentée qui accabla le salsero et le laissa grièvement blessé (multiples fractures aux bras et aux jambes), au point de perdre ses cordes vocales.
Après le suicide manqué, il tenta de revenir au chant sans succès et sans que personne ne compatisse à sa peine. Des producteurs peu scrupuleux l’exploitèrent, organisèrent des concerts, alors qu’il pouvait à peine entonner ses fameuses mélodies.
A la fin de sa vie, LaVoe fut abandonné de tous, laissé dans une déchéance totale. Le 29 juin 1993, cinq ans après sa tentative ratée de suicide, il décède des complications engendrées par le SIDA à New York.
Son enterrement fut un évènement d’ampleur incroyable, puisque l’ensemble du Barrio l’accompagna au rythme de la Plena et de ses chansons. La foule était telle que le cortège s’étira pendant plus de six heures entre le Barrio et le cimetière Saint Raymond, dans le Bronx. Tout cela créant un monumental encombrement dans les rues de New-York. Le même engouement et la même démonstration d’amitié se reproduisit en 2002 lorsque ses restes furent rapatriés à Porto Rico (où il repose aux côtés de son épouse et de son fils). Preuve que LaVoe était entré dans le coeur des gens.
Car à travers son chant doux et blessé se retrouvaient tous les portoricains qui ont émigré à New York avec l’illusion de changer leurs vies et qui ont trouvé un monde empli de violence, de marginalisation et d’inégalités. Personne ne doutait qu’il connaissait la rue, qu’il fut un reporter et un acteur de bien des succès qu’il narra et que ses pas parcoururent les quartiers les plus ordinaires. (…)
Treize ans après sa mort l’artiste se transforme en mythe. Il continue à vendre des milliers de disques, des vidéos, des tee-shirts à son effigie,... tandis que des comédies musicales, des documentaires, des karaoké, lui rendent hommage.
Cette année 2006, pas un, mais deux films basés sur la vie d’Hector LaVoe sont en tournage. Celui qui fera sans doute le plus parler est celui où Marc Anthony joue le rôle d’Hector et où Jennifer Lopez incarne Puchi, l’épouse de LaVoe. De quoi se retourner dans sa tombe pour le Sonero ! En effet, le meilleur improvisateur de tous les temps incarné par quelqu’un qui ne sait pas improviser cela ne lui aurait sûrement pas plu... Mais attendons de voir le résultat.
Le 3 mai 1963, le jeune homme de 17 ans arrive dans la jungle new-yorkaise, sans parler anglais, plein de rêves et avec l’unique but de chanter dans un orchestre. Il fut accueilli dans la maison de sa soeur Priscilla, dans le Bronx. (…)
Son ami d’enfance Roberto García, leader d’un orchestre, lui donne sa première opportunité artistique, bien qu’il s’agisse de participations sporadiques. A l’époque sa maigreur lui valait quelques quolibets : on l’appelait "l’homme qui de face semble être de profil" ("el hombre que cuando está de frente, parece que está de lado").
Ce n’est qu’en novembre 1964 qu’il entra vraiment dans le monde musical, en rencontrant dans un club de Brooklyn le pianiste Rusell Cohen, directeur de l’orchestre « New Yorker ». Il lui chanta quelques lignes a cappella du boléro "Plazos traicioneros" ce qui suffit à lui faire intégrer l’orchestre, avec lequel il enregistrera en 1965 son premier disque 45 tours : « Está de bala ».
Dans la « New Yorker », Hector LaVoe figura comme choriste et joueur de maracas aux côtés de Rafael "Chivirico" Dávila, voix principale du groupe. Cette expérience lui permit de visiter Porto Rico, en 1966, pour une présentation au Théâtre Cayey et dans le programme de Mirta Silva.
Ensuite, il travailla quelques mois avec l’orchestre de Francisco "Kako" Bastar avec qui il enregistra en tant que première voix du chœur dans une production du groupe en 1967. Il était fragile et attachant, charismatique même, ayant hérité de son père un romantisme exagéré, une sensibilité d’écorché vif.
Arturo Frankis le baptisa LaVoe -la voix- car au moment où il était l’une des grandes promesses vocales de la salsa, triomphait le fameux Felipe "La Voz" Rodríguez. Arturo Frankis avait l’habitude de dire : « celui-là oui il a La Voix » ("Ese si tiene La Voz").
La même année il rencontra Johnny Pacheco qui l’écouta, le fit chanter à ses côtés et le présenta deux semaines plus tard (février 1967) au jeune tromboniste et arrangeur Willie Colon, qui était en quête d’un vocaliste pour son premier album : "El Malo". Le succès inespéré de ce premier album a radicalement changé la vie de Lavoe et de Colon, qui eurent alors suffisamment d’argent pour être tranquille.
Malheureusement en 1968 Ismael Miranda (selon Jaime Torres Torres le fait entrer dans l’enfer de l’héroïne. Ce que reconnaîtrait Miranda. La drogue perturbera le travail du chanteur : arrivant en retard ou pas du tout ! Cela lui vaudra le surnom de "Roi de la ponctualité" (Rey De la Puntualidad). Ismael Miranda arrivera à se sortir de l’abîme de la drogue, mais pas LaVoe. (…)
Hector LaVoe et Willie Colon triomphèrent en racontant leurs histoires, des textes sociaux qui relataient les vicissitudes de l’émigrant. Entre 1971 et 1973 ils sortirent 4 disques des classiques parmi les classiques de la salsa. (…)
L’alliance Colon/LaVoe dura 7 ans, produit 10 disques et marqua avec des succès comme "Ausencia", "Cheche colé", "Juana Peña", "Barrunto", "Abuelita", "La Murga", "Piraña", "Soñando despierto" et "Todo tiene su final".
En 1973, Willie Colon souhaite dissoudre son orchestre fatigué par une dure crise personnelle (divorce, ...) et l’attitude irresponsable de LaVoe. Il se retire temporairement du milieu. Il recommande à Hector LaVoe de créer son propre orchestre, lui offrant ses musiciens et restant le producteur de ses disques.
Recommandation suivie par le chanteur qui commence une nouvelle étape dans sa vie avec la sortie de la production "La Voz" (1974). (…). Hector est consacré en tant que chanteur fondamental de la salsa. Son enracinement populaire était fort et croissait sans cesse. Mais désordre et irresponsabilité le caractérisaient. Malgré des ventes fabuleuses, il n’enregistra pas avec régularité.
En 1976, il lance "De Ti Depende" (Cela dépend de toi), avec le classique "Periódico de ayer" de Tite Curet Alonso. Les paroles marquent les esprits grâce au jeu sur la nouvelle journalistique, le thème de l’amour au quotidien et les doubles sens. Ce titre récolta un succès phénoménal alors que la salsa vivait son âge d’or. Dans un concert au Panama on lui demandera de chanter 6 fois ce morceau (3 fois dans le 1er set, 3 fois dans le second). Il faut dire que si un concert de LaVoe commençait tard, il pouvait durer jusqu’à 8 heures du matin !
En 1977 il n’est rien de moins qu’El Cantante de la salsa, personne ne lui faisait d’ombre. Le calendrier d’Hector était plein : concerts, TV, tournées,... Mais ses problèmes croissaient. Son manque de ponctualité ne faisait que s’aggraver, il ne prenait aucun soin de sa voix, il ne lui venait même pas à l’esprit de chercher à en améliorer la qualité, bref il donnait des angoisses à tous ceux qui travaillaient avec lui. Cette situation aboutit à son retrait temporaire des scènes pour suivre un traitement contre l’addiction de drogues. Dans sa vie il subira plusieurs hospitalisations de ce genre.
Des mois plus tard, il récupère son public avec l’album "Comedia" (1978) illustré par une photo de LaVoe déguisé en Charlot, un des plus gros succès de sa carrière qui comprend les chansons "La verdad", "Comedia" et "El Cantante". Ce dernier morceau fut écrit par Rubén Blades ; Willie Colon y répèta son travail avec les violons produisant un arrangement extraordinaire. Le succès inimaginable de ce morceau est dû aux paroles dans lesquelles Blades décrit l’état d’esprit du chanteur flottant entre le mythe populaire et les soucis personnels. Après les déboires de LaVoe rendus publics, cela a été pris comme une sorte de confession personnelle.
Après cette production, sortent "Recordando a Felipe Pirela" (1979), "Feliz Navidad" (1979), "El sabio" (1980), "Qué sentimiento" (1981) et "Vigilante" (1983), où on trouve le thème "Juanito Alimaña", écrit par Tite Curet Alonso nouveau reflet de l’époque.
La célébrité lui a apporté une fortune considérable qu’il a laissé filer. LaVoe vivait dans l’opulence et en faisait profiter un large entourage.
En 1985 sort "Reventó", avec les succès "La vida es bonita" et "La fama", et en 1987 il lance son dernier travail en solitaire : "Strikes Back", qui comprend le morceau "Loco".
La nuit du 25 juin 1988 il se présenta au colisée "Rubén Rodríguez" de Bayamón, aux côtés d’autres étoiles latines de la salsa, pour un évènement qui ne récolta pas le succès habituel de ses années de gloire.
Cette nuit là, seule une poignée de fans (environ 300) étaient présents. Héctor LaVoe alla sur scène mais les producteurs marris l’empêchèrent de chanter, coupant micro et lumières.
Saturé et frustré, il rentra à l’hôtel Regency de San Juan, où il résidait et le dimanche 26 juin 1988 il se lança dans le vide du 8ème étage, miraculeusement sauvé par une grille de climatisation.
On a beaucoup spéculé sur les causes qui l’ont poussé à ce geste : dispute avec son épouse, décès de son fils, dépression, drogue, sida. Le geste marqua le crépuscule d’une vie glorieuse et tourmentée qui accabla le salsero et le laissa grièvement blessé (multiples fractures aux bras et aux jambes), au point de perdre ses cordes vocales.
Après le suicide manqué, il tenta de revenir au chant sans succès et sans que personne ne compatisse à sa peine. Des producteurs peu scrupuleux l’exploitèrent, organisèrent des concerts, alors qu’il pouvait à peine entonner ses fameuses mélodies.
A la fin de sa vie, LaVoe fut abandonné de tous, laissé dans une déchéance totale. Le 29 juin 1993, cinq ans après sa tentative ratée de suicide, il décède des complications engendrées par le SIDA à New York.
Son enterrement fut un évènement d’ampleur incroyable, puisque l’ensemble du Barrio l’accompagna au rythme de la Plena et de ses chansons. La foule était telle que le cortège s’étira pendant plus de six heures entre le Barrio et le cimetière Saint Raymond, dans le Bronx. Tout cela créant un monumental encombrement dans les rues de New-York. Le même engouement et la même démonstration d’amitié se reproduisit en 2002 lorsque ses restes furent rapatriés à Porto Rico (où il repose aux côtés de son épouse et de son fils). Preuve que LaVoe était entré dans le coeur des gens.
Car à travers son chant doux et blessé se retrouvaient tous les portoricains qui ont émigré à New York avec l’illusion de changer leurs vies et qui ont trouvé un monde empli de violence, de marginalisation et d’inégalités. Personne ne doutait qu’il connaissait la rue, qu’il fut un reporter et un acteur de bien des succès qu’il narra et que ses pas parcoururent les quartiers les plus ordinaires. (…)
Treize ans après sa mort l’artiste se transforme en mythe. Il continue à vendre des milliers de disques, des vidéos, des tee-shirts à son effigie,... tandis que des comédies musicales, des documentaires, des karaoké, lui rendent hommage.
Cette année 2006, pas un, mais deux films basés sur la vie d’Hector LaVoe sont en tournage. Celui qui fera sans doute le plus parler est celui où Marc Anthony joue le rôle d’Hector et où Jennifer Lopez incarne Puchi, l’épouse de LaVoe. De quoi se retourner dans sa tombe pour le Sonero ! En effet, le meilleur improvisateur de tous les temps incarné par quelqu’un qui ne sait pas improviser cela ne lui aurait sûrement pas plu... Mais attendons de voir le résultat.
Source : Busca Salsa (Chabelita, 1er Juin 2006).
L'article de Chabelita dans son intégralité, c'est ici.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire