BAC S2 : gay friendly !

Un homosexuel victime d’un guet-apens.

Un « plan » rencontre classique qui tourne au cauchemar. Dans la nuit de lundi à mardi, un homosexuel de 52 ans est tombé dans le terrible piège que lui ont tendu six hommes dans le parking souterrain d’un immeuble de la rue de Romainville (XIXe).

Le quinquagénaire avait noué contact dans la journée de lundi avec un jeune homme via un site Internet de rencontre destiné à la communauté homosexuelle. Rendez-vous est pris pour le soir même. Et lorsque l’homme arrive sur les lieux, au volant d’une puissante berline qu’il gare rue de Romainville, il ne se doute pas un instant de ce qui l’attend.

Sur place, le quinquagénaire rencontre son ami d’un soir, qui l’invite à descendre avec lui dans le parking souterrain. Mais à peine sont-ils arrivés au premier sous-sol que cinq hommes encagoulés surgissent dans la pénombre, se jettent sur la victime et, lui assénant gifles et coups de poing, arrachent ses clefs de voiture.

Deux jeunes de 16 et 19 ans arrêtés.

Un traquenard, qui n’est fort heureusement pas passé inaperçu. En effet, la scène, d’une violence extrême, met en émoi certains habitants de l’immeuble qui, entendant des cris étouffés et des bruits suspects dans le parking, téléphonent immédiatement aux secours. Très vite, la police urbaine de proximité (PUP) est sur place et parvient à interpeller deux des six agresseurs du quinquagénaire qui gît au sol, blessé. Leurs complices, quant à eux, munis des clefs de voiture de leur victime un portefeuille et deux téléphones portables avant de s’évanouir dans la nature.
Hier soir, les deux jeunes gens interpellés, âgés de 16 et 19 ans, étaient toujours en garde à vue et ne semblaient guère loquaces quant au rôle qui leur était réservé dans le traquenard.

« La communauté homosexuelle est particulièrement fragile face aux guet-apens comme celui-ci, soutient un enquêteur de police rompu à ce type d’affaires. Il faudrait une prise de conscience des intéressés et beaucoup plus de méfiance car ces agressions se multiplient ces dernières années, notamment par le biais d’Internet. Et ceux qui commettent ces agressions, généralement ultraviolentes, prennent souvent pour cible des hommes mûrs qu’ils pensent fortunés. »

Dans le quartier du Marais, en 2006, un quinquagénaire avait été passé à tabac dans des conditions très similaires par deux jeunes gens qui l’avaient dépouillé de sa carte bancaire, le laissant sans connaissance sur le trottoir. L’association SOS Homophobie avait alors diffusé des messages appelant à la vigilance sur leur site Internet.

Source : Le Parisien (Cécile Beaulieu, 13 juin 2007).

Ah... les journalistes ! Quelle approximation ! J’aimerais avoir le don de supporter ce manque de rigueur ! « PUP », certes mais j’aurais préférer lire « BAC S2 » avec, il faut le dire, un sérieux coup de main des effectifs du 19ème arrondissement (SPQ). Il y a des services pour lesquels on fait un peu plus de publicité…

Quid de la cavalcade dans les caves de notre belle équipe de vainqueurs (Pim, Papy, Juju et Teddy) derrière ces crapules sans morale ? Nos héros ont-ils eu droit à un tendre baiser de la princesse qu’ils avaient délivrée ?

Source : directe ! (Elle ne pourrait l’être plus)